Le poème du mois

Le poème véhicule, concrétise les mouvements de l’âme de celui qui l’écrit et ainsi active les mouvements de l’âme de celui ou celle qui le lit :

À TOI
À toi, ma femme de fer, dont moi seul connait l’infinie douceur,
À toi, ma flamme intérieure, ma tendre amie, ma sœur.
Je te dédie ces quelques rimes, ces quelques fleurs,
Et ce petit poème à ne pas apprendre par cœur.
À toi, l’oreille de mes pleurs, le pare-feu de mes peurs,
À toi, la voix qui m’apporte chaleur et réconfort.
Je te note sur cette feuille un peu de mon amour,
Témoignage muet de ma ferveur
À toi, ma compagne de toujours,
Que les heures nous soient sombres ou douces.
À toi, qui n’es pas mon épouse
Mais ma partenaire, ma jumelle rousse,
Laisse-moi écrire mes sentiments sans frousse.
À toi qui me tires, à toi qui me pousses.
À toi, je ne voudrais mentir ni te laisser devenir fausse,
Certaines roses,
Jamais ne fanent.
Et c’est ainsi que je te vois, Madame.

Frédéric D.

Extrait du livre : poèmes à l’eau de rose noire.