Confinement – rétrogradation

La période que nous vivons peut s’apparenter à la 2ème rétrogradation d’une planète. Même si cet état n’est pas vraiment réel, on pourrait considérer que ce que l’on vit est irréel, dans un sens figuré s’entend, car évidemment ce qui se passe, hélas, n’en est que trop réel. Mais aurions-nous pu imaginer cela ?
Ainsi ce que nous vivions avant peut correspondre au début d’une rétrogradation. On pourrait citer celle de Pluton puisque c’est lui qui vit le plus longtemps une période de rétrogradation (ainsi le 25 avril Pluton entamera sa rétrogradation sur le 24ème degré du capricorne et restera 4 mois sur ce degré, il ne deviendra direct que le 4 octobre). Le 1er contact peut s’apparenter à ce que l’on vivait avant où le problème se posait car nous consommions trop à tous les niveaux sans trop se poser de questions et partout sur la planète. Nous en sommes au 2ème passage où le temps est venu de réfléchir et le stationnement nous rappelle le confinement que nous vivons actuellement pour mieux nous recentrer sur comment nous vivons et comment nous le faisons. Nous voyons que finalement les approvisionnements se font en local ainsi nous mangeons ce qui se produit actuellement sans avoir besoin d’aller chercher, par exemple les fraises en hiver ou autres. C’est un arrêt sur images pour que chacun puisse réfléchir sur soi et sur ses fonctionnements intérieur et extérieur pour que le 3ème et dernier passage puisse se faire tout à fait différemment. Sûrement nous ne pourrons plus faire comme si cela n’était pas arrivé et reprendre la vie d’avant. C’est à cela qu’un 2ème passage d’une rétrogradation nous invite, à considérer que cet arrêt est indispensable pour qu’une prise de conscience se fasse sur nos mauvaises habitudes et nos conditionnements. Lors de cette mise en retrait, de nouvelles choses doivent se mettre en place, pour un recentrage sur soi, sur la solidarité, sur les liens familiaux à condition, bien sûr, que chacun ne s’isole pas dans une pièce avec son téléphone. Ce 3ème passage, qui demande encore du temps parce que tous n’ont pas forcément bien pris conscience de la situation, nous amènera à modifier notre façon de vivre, de manger, de s’occuper de soi, des autres, de notre planète. L’homme, dans toute sa fatuité, a toujours eu tendance à penser qu’il avait la main mise sur la nature. Mais les catastrophes naturelles nous rappellent qu’il n’en n’est rien et la nature reprend ses droits. Alors sachons utiliser ce moment de retrait pour ne pas se précipiter lorsque nous serons « libérés » mais bien pour envisager le changement. C’est d’ailleurs, comme cela que l’entend Pluton depuis quelque temps qui demande haut et fort une métamorphose et qui a eu besoin pour cela de s’entourer de Saturne et de Jupiter (la présence du Nœud Sud y a été parlante aussi) pour taper un grand coup sur la table et faire valser toutes nos certitudes et nos habitudes. Retrouvons la paix du cœur pour bien négocier le tournant auquel nous sommes appelés.

« Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » évangile de Saint Matthieu (chapitre 12, verset 34)