Cultivons le regard sur Soi

Plus que jamais, en cette période, tournons notre regard vers soi, en dedans mais aussi à l’extérieur de soi.
Sachons être à l’écoute de ces modifications et profiter de ce temps qui nous est donné pour mettre à profit nos sens que l’on a tendance à négliger :
– Voir et apprécier les oiseaux qui se posent de branche en branche et parfois se chamaillent
– Goûter à de nouvelles saveurs parce que le temps permet de cuisiner, vu la chance que nous avons de pouvoir encore faire des courses
– Ecouter le calme le matin dans la maison et le silence de la rue
– Sentir le contact affectueux que j’ai avec mes proches ou mes animaux
– Respirer pleinement le bonheur qui m’entoure et m’y ressourcer.
Prêtez attention à ces changements d’apparence :
– Tiens, ces cheveux blancs qui se manifestent finalement me donnent un autre look auquel je vais prêter attention au lieu de me précipiter chez le coiffeur dès que j’en vois un
– Tiens, mon mari, avec sa barbe naissante, qu’il s’empressait de raser chaque matin, ce qu’il ne fait plus pendant ce confinement, lui va drôlement bien et lui donne un air plus séduisant.
Tous ces petits riens que l’on ne voit pas, dans la précipitation du moment et du temps, doivent être des signes auxquels il faut être attentif. Chacun va se découvrir des potentialités ignorées ou cachées. C’est à cela que nous sommes confrontés aujourd’hui. Plutôt que de voir le verre à moitié vide et penser que l’on est privé, pensons plutôt que l’on est libéré dans la possibilité que l’on a de se pencher sur soi et de prendre le temps de s’y arrêter, s’écouter, se regarder. En effet, il est possible aussi que ce changement dans les habitudes vous fasse découvrir que :
– C’est ce shampooing colorant qui me donnait des allergies
– C’est ce stress chaque matin qui m’empêchait de dormir le soir
– Quelque chose se cachait derrière le fait que je ne pouvais pas sortir sans être apprêté(e).
Et comme je ne suis plus dans la précipitation, je découvre :
– Le bonheur de dialoguer avec mes enfants et que le contact est facile
– Et s’il peut ne pas l’être, le temps me permet de relativiser et de comprendre
– Chez eux un potentiel que j’ignorais parce que je ne prenais pas le temps de m’arrêter pour les écouter.
Sachons positiver chaque petit moment de notre vie et ouvrons notre œil intérieur pour considérer cette soudaine liberté qui nous est accordée dans ce retrait imposé.